La où tes pas te guide...
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La où tes pas te guide...
En voila un moment que j'avançais a l'aveuglette
Seulement guidé par mon instinct
Étrange résurrection
Puis ce sentiment que rien n’étais finis
mes pas me guidèrent vers la foret
de plus en plus loin , a la recherche d'un domaine perdu
Un domaine que jadis , je connaissais par cœur
Au loin je vois les grilles
j’accélère le pas
j'y étais
je pousse la lourde porte
je sens des milliers de regards sur moi
je me sens déjà comme chez moi
Rien ne semble avoir changer et pourtant tout était différent
Seulement guidé par mon instinct
Étrange résurrection
Puis ce sentiment que rien n’étais finis
mes pas me guidèrent vers la foret
de plus en plus loin , a la recherche d'un domaine perdu
Un domaine que jadis , je connaissais par cœur
Au loin je vois les grilles
j’accélère le pas
j'y étais
je pousse la lourde porte
je sens des milliers de regards sur moi
je me sens déjà comme chez moi
Rien ne semble avoir changer et pourtant tout était différent
Blade- Messages : 9
Date d'inscription : 19/07/2012
Re: La où tes pas te guide...
Pas même encore vêtue tu erres, vagabonde, dans l'immensité où résonnent tes pas, tes grands yeux émerveillés redécouvrent cette demeure qui fût/est/restera la tienne malgré les troncs, les lianes, les tiges qui fragmentent les pierres blanches. Nouées à elles, ces étranges tresses verdâtres, couleuvres immobiles suintant de sève. Des cris animaux comblent l'atmosphère, tu les reprends en écho, tâchant de les imiter au mieux, t'amusant de ce charivari bestial, et tu bondis pour te dégourdir les jambes pleine d'anciennes âmes dont tu avais emprunté, vilaine, les costumes d’apparat. Joyeuse comme un chaton te voilà qui roule sur le sol, rampant, lissant, glissant, tapotant les dalles de tes talons, de tes mollets, de tes cuisses, nageant dans tes cheveux trop longs, sale de la poussière végétale, et rayée comme un zèbre multicolore sous les vitraux de la grande salle où tu viens d’atterrir sans même t'en apercevoir. Et tu ris de toi-même, t'attrapant le ventre quand quelque chose. Quelqu'un. T'interrompt.
Et te fait rougir comme une bigarreau.
Figée sur le sol, emmêlée dans tes mèches aussi blanches que le pelage d'un renard des neiges tu regardes à travers elles comme à travers un rideau, maigre protection, le grand félys qui se tient debout devant l'entrée.
Tu dévisages, pensant qu'il ne te vois pas, toi qui te crois si bien cachée. Tu te dis que si tu ne bouges pas - et tu es même prête à arrêter de respirer pour ça - tu passeras inaperçue... une ombre, une feuille, un oiseau, un souffle ... Ton cœur bat comme un tambour. Tu crois reconnaitre ce visage, ce corps que tu n'as pas vu/senti/touché depuis... des siècles. Mais tu ne crois pas que l'on retrouve les êtres que l'on a perdu aussi facilement, non, tu ne le crois pas tellement.
Alors tu décides de ne pas bouger, de faire la statue comme on fait enfant quand on croit ainsi échapper aux plus grands périls.
Et te fait rougir comme une bigarreau.
Figée sur le sol, emmêlée dans tes mèches aussi blanches que le pelage d'un renard des neiges tu regardes à travers elles comme à travers un rideau, maigre protection, le grand félys qui se tient debout devant l'entrée.
Tu dévisages, pensant qu'il ne te vois pas, toi qui te crois si bien cachée. Tu te dis que si tu ne bouges pas - et tu es même prête à arrêter de respirer pour ça - tu passeras inaperçue... une ombre, une feuille, un oiseau, un souffle ... Ton cœur bat comme un tambour. Tu crois reconnaitre ce visage, ce corps que tu n'as pas vu/senti/touché depuis... des siècles. Mais tu ne crois pas que l'on retrouve les êtres que l'on a perdu aussi facilement, non, tu ne le crois pas tellement.
Alors tu décides de ne pas bouger, de faire la statue comme on fait enfant quand on croit ainsi échapper aux plus grands périls.
Anog- Messages : 180
Date d'inscription : 17/07/2012
Re: La où tes pas te guide...
A pas feutrés je m'avance redécouvrant ce royaume
soudain une présence familière
une présence que je ne pensais plus jamais ressentir
une présence qui réchauffe mon cœur froid
il est de ces gens qui marquent une existence et si mon instinct ne me trompe pas, elle est là.
Mais sous quelle forme?
Physique ?
Spectrale ?
Incarnée dans un de ces nombreux végétaux?
Je scrute l'obscurité
elle est là.
Cachée dans les racines, à m'observer comme une enfant
le cœur s’accélère
Je m'approche
elle semble sauvage, comme au premier jour.
Je pose un genou à terre
me plante face à elle
Le corps de l'elfe semble si fragile et sa nudité découvre un corps quasi parfait, un corps que l'on voudrait serrer contre soi.
je lui tend la main
l'invitant à sortir de sa cachette
soudain une présence familière
une présence que je ne pensais plus jamais ressentir
une présence qui réchauffe mon cœur froid
il est de ces gens qui marquent une existence et si mon instinct ne me trompe pas, elle est là.
Mais sous quelle forme?
Physique ?
Spectrale ?
Incarnée dans un de ces nombreux végétaux?
Je scrute l'obscurité
elle est là.
Cachée dans les racines, à m'observer comme une enfant
le cœur s’accélère
Je m'approche
elle semble sauvage, comme au premier jour.
Je pose un genou à terre
me plante face à elle
Le corps de l'elfe semble si fragile et sa nudité découvre un corps quasi parfait, un corps que l'on voudrait serrer contre soi.
je lui tend la main
l'invitant à sortir de sa cachette
Blade- Messages : 9
Date d'inscription : 19/07/2012
Re: La où tes pas te guide...
Il s'approche. Tu crois encore qu'il ne t'a pas vue. Tu te racontes cette petite histoire.
Pourtant, il se rapproche si près maintenant que tu frémis.
Tu trembles comme s'il apportait avec lui un vent glacial.
Le froid t'enveloppe.
Il s'agenouille devant toi, comme au premier jour de votre rencontre quand il te prêta allégeance.
D'aussi noble coeur, parmi les tiens, jamais il n'y eut, ni d'aussi intraitable.
Chaque être en ce monde cache quelque faiblesse, un vice honteux qu'il dissimule mais cette âme en est dépourvue. Et jamais elle ne sera domptée, pas même par toi. Tu le sais depuis la première seconde où vos regards se sont croisés sur ces terres. C'est ainsi que tu l'as aimé, libre et sans attache.
C'est ainsi que tu l'aimeras encore.
Et qu'il est devenu le pilier de ton Royaume.
Genou à terre il te tend la main. Comme au premier jour.
Tu la saisis. Tu la tiens entre les tiennes et tu la serres si fort que tes doigts rougissent. Tu la serres pour bien mesurer sa réalité.
Cette main tu la reconnaîtrais entre mille, même dans le noir, même après mille ans.
Tu te redresses, l’entraînant avec toi, tu plonges dans ses yeux, sombres, habités de tant de guerres, et puis tu l'attrapes, faisant difficilement le tour de son torse avec tes bras, poses ta tête sur le cuir qui recouvre sa poitrine et te colles contre lui, épousant tout son corps pour mieux cacher le tiens.
"Je suis heureuse que tu sois là, Blade. Que tu ai choisis de reprendre le chemin d'ici."
Pourtant, il se rapproche si près maintenant que tu frémis.
Tu trembles comme s'il apportait avec lui un vent glacial.
Le froid t'enveloppe.
Il s'agenouille devant toi, comme au premier jour de votre rencontre quand il te prêta allégeance.
D'aussi noble coeur, parmi les tiens, jamais il n'y eut, ni d'aussi intraitable.
Chaque être en ce monde cache quelque faiblesse, un vice honteux qu'il dissimule mais cette âme en est dépourvue. Et jamais elle ne sera domptée, pas même par toi. Tu le sais depuis la première seconde où vos regards se sont croisés sur ces terres. C'est ainsi que tu l'as aimé, libre et sans attache.
C'est ainsi que tu l'aimeras encore.
Et qu'il est devenu le pilier de ton Royaume.
Genou à terre il te tend la main. Comme au premier jour.
Tu la saisis. Tu la tiens entre les tiennes et tu la serres si fort que tes doigts rougissent. Tu la serres pour bien mesurer sa réalité.
Cette main tu la reconnaîtrais entre mille, même dans le noir, même après mille ans.
Tu te redresses, l’entraînant avec toi, tu plonges dans ses yeux, sombres, habités de tant de guerres, et puis tu l'attrapes, faisant difficilement le tour de son torse avec tes bras, poses ta tête sur le cuir qui recouvre sa poitrine et te colles contre lui, épousant tout son corps pour mieux cacher le tiens.
"Je suis heureuse que tu sois là, Blade. Que tu ai choisis de reprendre le chemin d'ici."
Anog- Messages : 180
Date d'inscription : 17/07/2012
Re: La où tes pas te guide...
Son regard plonge dans le miens
Sa main agrippe la mienne , elle la sert , mais sa pression me semble infantile.
Elle se redresse.
Se colle a moi.
Son corps contre le miens , cette sensation je la connais.
Jamais je ne l'ai oublié.
Son parfum , la moindre courbure....
Cette femme , que j'ai toujours aimé et respecté.
Elle était la , de retour.
Quel sortilège avait bien put agir sur ce monde pour nous replonger tant d'années en arrière.
Je l’enlace , plaquant son corps nu contre le mien.
Je m'approche doucement de son oreille et lui murmure
Je suis moi aussi heureux d’être de nouveau a tes cotés...
Sa main agrippe la mienne , elle la sert , mais sa pression me semble infantile.
Elle se redresse.
Se colle a moi.
Son corps contre le miens , cette sensation je la connais.
Jamais je ne l'ai oublié.
Son parfum , la moindre courbure....
Cette femme , que j'ai toujours aimé et respecté.
Elle était la , de retour.
Quel sortilège avait bien put agir sur ce monde pour nous replonger tant d'années en arrière.
Je l’enlace , plaquant son corps nu contre le mien.
Je m'approche doucement de son oreille et lui murmure
Je suis moi aussi heureux d’être de nouveau a tes cotés...
Blade- Messages : 9
Date d'inscription : 19/07/2012
Re: La où tes pas te guide...
Tu te laisses saisir par les mots.
Et prise entre ses bras, alors que la lumière meurt enfin, tu appuies légèrement ta main sur sa poitrine.
Tu peux entendre, à travers ta paume, tout le frémissement de la vie et la plénitude palpitante de vos secrets.
Tu reste comme ça, le temps d'un souffle,
puis tu t'en prends à sa veste que tu écartes pour la rabattre sur ses épaules,
que tu étires vers l'arrière,
puis à son pantalon que tu roules sur lui-même sur ses hanches.
Il laisse faire.
Le regard enfoncé dans le tiens.
Il soulève les reins en silence et il les soulève encore lorsque tu t'appliques à faire glisser le pantalon.
Qu'il soit ainsi que toi.
Comme à la première heure de votre venue au monde.
Il est comme toujours, ni souriant ni apeuré.
Son visage exprime une âme sérieuse, attentive et réceptive, vigilante.
Plus jeune que toi il a pourtant beaucoup pensé et s'est aventuré loin en lui-même.
Il se laisse dépouiller le bas du corps et, tout le temps il te regarde.
Et tu t'arrêtes là.
Tu n'as pas d'autre intention que de remplir ta vue, une fois, librement et pleinement,
et la combler toute entière de cette image de lui nu.
Un regard seulement, un long regard tandis que le jour s'absente,
juste le temps nécessaire pour que s'éveille l'adoration.
Son corps est à la fois clos et ouvert, offert et réservé.
Couturé.
Par la guerre et le temps.
Il n'est ni indécent ni outragé pourtant, mais singulier.
Le dessin de son sexe paraît, comme le tiens, dans l'insolite complicité des relations fraternelles, plus pur,
plus modelé et infiniment plus émouvant que tu ne l'aurais cru.
Cela, jusqu'à ce que la nuit soit complètement tombée.
Alors les ténèbres extérieures rejoignent vos ténèbres intérieures,
comme vos actes et vos gestes l'ont figuré par le passé.
Sa chair ouvre dans les reculées opaques de son corps.
Un corps nostalgique dont la présence, resplendissante d'équilibre, d’harmonie, de vitalité,
s'engage presque exclusivement à protéger le secret de ses appétits,
toutes les puissances à peine soupçonnées de son être aspirant à boire la fontaine de feu d'un amour réellement dévastateur.
Tu ne songes pas à la fraîcheur du repos sur un lit d'herbes molles, à la douceur parfumée du jardin d’Éden,
avant la chute du royaume.
Si ton désir à quelque poids, c'est de te porter plus avant, dans le désert et dans le feu,
là où tu serais seule, absolument, avec lui, quelques heures, quelques minutes,
là où ton propre visage, lisse, ovale et blanc, tranché de lèvres sensibles,
s'appuierait contre la face dure, renfermée et incorruptible de ton autre toi-même,
ton autre identique et différent.
Ce frère.
Le premier.
Très exactement ceci : tes lèvres, à toi, les épaisses, les ouvertes, sur ses lèvres à lui,
les fines, les serrées.
C'est là tout ce qui vous distingue, outre la chevelure, abondante et fastueuse chez toi, sévère, presque monacale chez lui,
et cette fourrure dont tu es dépourvue,
mais, c'est le même regard, la même puissance de concentration,
une sorte de piétinement de l'âme avec, chez toi, cette capacité de délectation qui coure au devant du destin comme pour l'engendrer et, chez Blade, ce repli, ce resserrement, cette taciturnité dédaigneuse qui forme le lit des paroles foudroyantes :
ensemble l'avidité pour les extrêmes et le même goût pour la souffrance et la destruction –
et tant de beauté en partage, tant d'ombre autour de votre image, laissant pressentir le mystère de cette réplication de vos existences et leur accomplissement commun,
comme une fatalité en puissance, en route vraiment.
De cette nécessité, tu es consciente.
Comme il l'est, lui aussi.
Et prise entre ses bras, alors que la lumière meurt enfin, tu appuies légèrement ta main sur sa poitrine.
Tu peux entendre, à travers ta paume, tout le frémissement de la vie et la plénitude palpitante de vos secrets.
Tu reste comme ça, le temps d'un souffle,
puis tu t'en prends à sa veste que tu écartes pour la rabattre sur ses épaules,
que tu étires vers l'arrière,
puis à son pantalon que tu roules sur lui-même sur ses hanches.
Il laisse faire.
Le regard enfoncé dans le tiens.
Il soulève les reins en silence et il les soulève encore lorsque tu t'appliques à faire glisser le pantalon.
Qu'il soit ainsi que toi.
Comme à la première heure de votre venue au monde.
Il est comme toujours, ni souriant ni apeuré.
Son visage exprime une âme sérieuse, attentive et réceptive, vigilante.
Plus jeune que toi il a pourtant beaucoup pensé et s'est aventuré loin en lui-même.
Il se laisse dépouiller le bas du corps et, tout le temps il te regarde.
Et tu t'arrêtes là.
Tu n'as pas d'autre intention que de remplir ta vue, une fois, librement et pleinement,
et la combler toute entière de cette image de lui nu.
Un regard seulement, un long regard tandis que le jour s'absente,
juste le temps nécessaire pour que s'éveille l'adoration.
Son corps est à la fois clos et ouvert, offert et réservé.
Couturé.
Par la guerre et le temps.
Il n'est ni indécent ni outragé pourtant, mais singulier.
Le dessin de son sexe paraît, comme le tiens, dans l'insolite complicité des relations fraternelles, plus pur,
plus modelé et infiniment plus émouvant que tu ne l'aurais cru.
Cela, jusqu'à ce que la nuit soit complètement tombée.
Alors les ténèbres extérieures rejoignent vos ténèbres intérieures,
comme vos actes et vos gestes l'ont figuré par le passé.
Sa chair ouvre dans les reculées opaques de son corps.
Un corps nostalgique dont la présence, resplendissante d'équilibre, d’harmonie, de vitalité,
s'engage presque exclusivement à protéger le secret de ses appétits,
toutes les puissances à peine soupçonnées de son être aspirant à boire la fontaine de feu d'un amour réellement dévastateur.
Tu ne songes pas à la fraîcheur du repos sur un lit d'herbes molles, à la douceur parfumée du jardin d’Éden,
avant la chute du royaume.
Si ton désir à quelque poids, c'est de te porter plus avant, dans le désert et dans le feu,
là où tu serais seule, absolument, avec lui, quelques heures, quelques minutes,
là où ton propre visage, lisse, ovale et blanc, tranché de lèvres sensibles,
s'appuierait contre la face dure, renfermée et incorruptible de ton autre toi-même,
ton autre identique et différent.
Ce frère.
Le premier.
Très exactement ceci : tes lèvres, à toi, les épaisses, les ouvertes, sur ses lèvres à lui,
les fines, les serrées.
C'est là tout ce qui vous distingue, outre la chevelure, abondante et fastueuse chez toi, sévère, presque monacale chez lui,
et cette fourrure dont tu es dépourvue,
mais, c'est le même regard, la même puissance de concentration,
une sorte de piétinement de l'âme avec, chez toi, cette capacité de délectation qui coure au devant du destin comme pour l'engendrer et, chez Blade, ce repli, ce resserrement, cette taciturnité dédaigneuse qui forme le lit des paroles foudroyantes :
ensemble l'avidité pour les extrêmes et le même goût pour la souffrance et la destruction –
et tant de beauté en partage, tant d'ombre autour de votre image, laissant pressentir le mystère de cette réplication de vos existences et leur accomplissement commun,
comme une fatalité en puissance, en route vraiment.
De cette nécessité, tu es consciente.
Comme il l'est, lui aussi.
Anog- Messages : 180
Date d'inscription : 17/07/2012
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